mardi 24 février 2015

Championnats de France Elites

On y reviendra.  Une fois qu'on y a goûté, on a envie d'y revenir.
Côtoyer les géants de notre athlétisme et échanger avec certains d'entre eux, c'est magique
Je sais bien que les filles n'ont pas fait de miracles mais le contexte actuel ne les y aide pas beaucoup. 
On ne va pas non plus chercher les excuses de midi à quatorze heures .
Elise Pollini n'a pas été à la hauteur d'un évènement pourtant largement à la portée de ses qualités propres. Une demi finale complètement ratée malgré un premier 400m extrêmement prometteur et un passage relativement correct en 1'04. Elise était dans le groupe de tête ce qui est pourtant difficile  à faire en salle et à ce niveau; Mais aux 500m, plus rien. A ce niveau, pour réussir, il faut savoir serrer les dents et ça, c'est parfois une autre histoire. Mais je vais relativiser car je sais mieux que quiconque que son heure viendra tout comme elle était au RV aux derniers championnats de France espoirs. Alors n'enterrez pas trop vite cette championne qui saura très vite rebondir .
Amélie Mettler  a failli rentrer dans les 8 premières et devenir finaliste. Quand on sait le chemin parcouru à peine deux ans après sa très grave maladie, on se dit que ça relève du miracle. Et la encore, Amélie, qui se refait une santé à vitesse grand V, va énormément progresser dans les mois à venir; je n'en doute pas un instant.
En tous les cas, les filles ont vécu  une expérience extraordinaire au contact de l'élite nationale de notre athlétisme. Deux journées magiques malgré ces deux performances dont on attendait mieux;
Nous avons ainsi pu voir la très belle victoire assortie d'un joli chrono de Céline Distel du S2A, celle de la Mulhousienne Brigitte Ntiamoah et son magnifique record sur le 200m explosif  ainsi que les 2m26 à la hauteur de Ali Mohamed Younes Idris également du S2A.
Si Elise est passée au travers de sa course, il n'en est pas de même pour Anna Isabel Schagowski qui a fait une série toute de courage pour terminer en un peu plus de 2'11". Manon Fage quant à elle n'a pas osée. Elle a subit sa série tout au long de sa course pour terminer très fort sur sa fin de course mais bien trop tard pour espérer une finale et un bon chrono. Dommage.
A l'image d'Amélie Mettler, Benjamin Rubio du S2A terminera son 3000m assez loin de ses réelles possibilités mais prendra ses premiers championnats Elites comme une magnifique expérience.
La journée du dimanche s'est terminée sur trois tentatives de record du monde du saut à la perche de Renaud Lavillenie à 6 m 18. Pour y avoir été et le voir de près, cette hauteur est simplement monstrueuse et l'exploit de taille. R Lavillénie va échouer par trois fois , mais réussir tout de même à passer une barre à plus de 6m. Respect;
RV aux championnats de France "espoirs" ou justement tous les espoirs seront permis.












































































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